Assolements Et Culture du Sol dans l.Est du Canada (Classic Reprint)

Excerpt from Assolements Et Culture du Sol dans l'Est du CanadaLa quantité de fumier que le cultivateur a à sa disposition dépend lu nombre d'animaux qu'il garde, de la quantité de nourriture et de litière qu'il leur donne, du nombre de mois que les animaux restent à l'étable et enfin du soin qu'il apporte au traitement de ce fumier. Même lorsque toutes les récoltes cultivées sur la ferme sont consommées par le bétail et que les animaux sont gardés à l'étable pendant sept mois de l'année, il est douteux que l'on puisse, dans les conditions réelles, appliquer plus de tonnes par acre et par an, ce qui, pour un assolement de quatre ans, représente une application de dix tonnes de fumier par acre. Ou pourrait obtenir cette quantité si le blé d'inde rapporte 10 tonnes par acre, le foin 2 tonnes par acre et l'avoine 50 boisseaux par acre. Si les rende ments de ces récoltes dépassent ces chiffres, alors la quantité de fumier obtenue est plus considérable. La vache qui est nourrie à l'étable produit environ une tonne de fumier par mois. La quantité de ce fumier qui reste pour être distribuée sur la terre varie suivant le soin et le système que l'on emploie dans le traitement du fumier. Les animaux utilisent plus de -la moitié de la matière organique que renferme le fourrage, environ un quart de l'azote et du phosphore et environ un huitième de la potasse. S'il y a négligence dans la conservation du fumier, il se produit de g...